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eDouane pour moderniser l’administration douanière du Burkina Faso!

Jeudi 14 décembre, l’administration douanière est fortement mobilisée. Et pour cause, le lancement officiel de la plateforme eDouane. C’était sous le regard satisfait du Ministre de l’économie, des finances et de la prospective avec à ses côtés Basolma Bazié, ministre de la fonction publique, patron de la cérémonie.

Clic de lancement officiel donné par le patron de la cérémonie

 

Avec grande satisfaction, le ministre de l’économie des finance et de la prospective a procédé au lancement officiel de la nouvelle plateforme eDouane. Projet d’un montant de 2,8 milliards de FCFA, il est financé par la Banque Mondiale à travers le Projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financement des petites et moyennes entreprises (PAIF/PME) pour un montant 2,2 milliards CFA et l’Etat burkinabè pour 580 millions CFA.

 

Le Coordonnateur du Projet d’appui à l’inclusion financière et à l’accès au financements des petites et moyennes entreprises (PAIF PME), satisfait de l’aboutissement du projet eDouane qu’il a, avec son équipe, fortement contribué à réaliser

A l’entame de son propos Aboubacar Nacanabo, ministre de l’économie des finances et de la prospective, a pour planter le décor, fait remarque que : « comme vous le savez déjà, l’importance des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) n’est plus à démontrer tant elles interviennent dans tous les domaines de la vie quotidienne. L’e-banking (ou la banque en ligne) est incontournable aujourd’hui, à l’ère du tout digital. Quant au téléphone, il est devenu est un outil de transactions économiques dont le volet « retrait et paiement d’argent » est très développé. Aussi, grâce aux progrès dans le domaine de la monétique, les cartes bancaires permettent désormais de s’affranchir des distances et du temps. Tout ceci ayant pour conséquence d’aboutir à une situation où les paiements en espèces sont voués à la disparition ou réduits au strict minimum dans les années à venir ».

De g. à d., Aboubacar Nacanabo, Ministre de l’économie, des finances et de la prospective, et son homologue, Basolma Bazié, ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale (PFTSS) Patron de la cérémonie de lancement.

eDouane a fait intervenir plusieurs acteurs pour son aboutissement. On peut dire qu’est la réunion des efforts du prestataire de solutions digitales IKA Conseil, de ceux de la Conférence des nations unies pour le commerce et le développement (CNUCED), des banques et les sociétés de mobile money, des commissionnaires en douane agrées, des importateurs et les exportateurs.

Qu’est-ce que eDouane ?

Mikaïlou Diarra, Colonel de Douane est à la tête de l’équipe de Projet eDouane.

 

La plateforme eDouanes est conçue pour digitaliser les paiements de droits et taxes par le biais d’une application web de paiement par télé-virement bancaire ou par carte bancaire et même par le mobile money.

La plateforme comporte trois espaces, que sont l’espace Gabelou, l’espace CDA et l’espace Banque. Elle permet aux CDA ou aux importateurs/exportateurs de se connecter à leur espace à distance, d’appeler la liste de leurs bulletins de liquidation et de procéder au paiement de leur dette. Ce paiement passera obligatoirement par la validation du banquier dans l’espace banque de la plateforme. S’ensuit une génération de la quittance douane dans SYDONIA.

La mobilisation fut des grands jours

Cette plateforme de paiement des dettes douanières, première dit-on, en Afrique de l’Ouest et du centre, tire sa genèse dans le lancement de SYDONIA en 2019, confie Mikaïlou Diarra chef de projet. Puis, quand arrive le Projet d’Appui à l’Inclusion Financière et le financement des Petites et Moyennes Entreprises (PAIF/PME) sa composante 1 qui a pour objectif principal d’accroître l’utilisation des comptes de transaction appuie de ce fait la numérisation des paiements des droits et taxes à travers le projet dénommé « eDouanes ». Selon Aboubacar Nacanabo, patron du département de l’économie et des finances : « La Direction Générale des Douanes qui ne pouvait rester en marge de ces initiatives de digitalisation, modernise ainsi son processus de paiement de la dette douanière en offrant aux usagers de ses services un outil comportant des moyens de paiement modernes, rapides et sécurisés…»

Quelques étapes nécessaires

Avant la mise en production, il y a des étapes nécessaires après le lancement officiel. Il s’agit de la validation complète de la plateforme ; la formation des formateurs en lien avec la transmission des codes sources ; la signature de la convention entre l’Etat Burkinabè et les banques.

Photo de famille, après le clic de lancement

 

C’est pourquoi le ministre avant de déclarer lancé le nouveau bébé, a encouragé les douaniers mobilisés à la cérémonie de lancement, à engager leur administration (douanière) dans un processus dynamique de modernisation et d’innovation entrant en droite ligne des objectifs du département de l’économie et des finances à migrer vers une gouvernance électronique à travers la dématérialisation complète des procédures. Il s’est satisfait de leur proactivité dans la prise en charge des préoccupations des utilisateurs de la plateforme qui sera la clé de succès du télépaiement en douane.