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PAIF-PME: Des entrepreneurs agricoles formés à Ziniaré sur les meilleures pratiques

Dans l’étude sur les besoins de renforcement des capacités des PME au Burkina Faso, commandité par le PAIF-PME, il ressort la nécessité d’accompagner les acteurs agricoles à travers des formations techniques. Ainsi des formations sur les bonnes pratiques sont organisées pour accompagner les PME agricoles à une bonne exploitation de leurs business ! Cette fois, c’est à Ziniaré qu’elle a lieu et a regroupée 200 PME des régions du Centre Sud et du Plateau Central sur les meilleures pratiques agricoles

Le PAIF PME veux former 200 agriculteurs sur les meilleures. Une autre cohorte d’entrepreneurs agricoles s’est réunie à Ziniaré depuis le 05 septembre 2023.  L’objectif est de enforcer les capacités de ces PME agricoles sur les meilleures pratiques agricoles existantes, spécifiquement en matière de production céréalière. Ces pratiques vont du choix des semences, la préparation du sol et la fertilisation organique, en passant par la gestion de l’eau, et la rotations et l’associations de cultures etc…

Aussi, cette formation a Renforcé les aptitudes techniques des PME agricoles dans les opérations post récolte y compris les bonnes pratiques de transport et de conservation. Les formateurs, au cours de cette session ont accompagner les PME agricoles dans le choix et l’accès aux produits phytosanitaires homologués dans la production, stockage/conservation des produits agricoles.

Beaucoup d’engouements, beaucoup de jeunes !

Les producteurs ont répondu massivement. « Il y avait des hommes et femmes, mais surtout, nous avons constaté qu’il y avait beaucoup de jeunes. Pour la relève, c’est très important. Comme ce sont des jeunes, ils vont s’investir dans la formation. Ça a été d’un grand intérêt pour les producteurs qui étaient là. Le thème de la formation les a fortement intéressés, c’était sur les bonnes pratiques agricoles », explique Adama Sinou le formateur

Adama SINOU, Formateur sur les meilleures pratiques agricoles s’est dit satisfait de l’intérêt que les stagiaires ont portés à cette formation.

 

Avant de donner la formation pratique, le formateur à procédé à l’évaluation des connaissances de ses stagiaires.

 Il explique la démarche qui se voulait andragogique et participative : « d’entré en matière nous avons fait des travaux de groupe pour apprécier le niveau des producteurs. Nous avons voulu voir d’abord comment ils s’y prennent pour réussir une campagne agricole. Ça, était véritable satisfait de comment ils l’on pris ».

L’un des faits marquants de cette session est la forte participation des jeunes. Elle a non seulement facilité les démonstrations pratiques sur le terrain, mais cette participation jeunes gage de bon relais.

«Ils étaient beaucoup assidus, nous l’avons sur dès la première journée. L’engouement la participation aux débats etc. ! sont des indicateurs. Le début de la formation fixé à 7 heures était respecté. Les gens étaient là souvent avant l’heure. La fin de la formation fixée à 15, mais ils sont là jusqu’à 16 heures même ».

Seydou Ouédraogo est venu du Kourwéogo dans la commune de Niou.  Il donne ses impressions sur la formation : « Nous sommes venus à cette formation pour une semaine. Mais nous avons beaucoup appris de ce thème qui est pertinent.  Le Zaï, la demi-lune, les buttes à igname, le traitement des champs etc. c’était une formation pratique sur le terrain. Elle me sera bénéfique dans les jours à venir. Les traitements que nous avons découvert ne sont pas chimique et nous pourront les utiliser. Dans nos coopératives, nous devons être des miroirs pour que les autres voient pour aussi dupliquer ce que nous allons appliquer. Le PAIF est à féliciter et à remercier. Nous avons été formés à dans les langues locales. Maintenant le projet peut nous aider avec du matériel de travail à même de nous sortir de la pauvreté et du chômage ».

Seydou OUEDRAOGO, de Niou. Il dit repartir nanti de connaissances utiles pour la rentabilité des ses activités agricoles

 

La formation sur les bonnes pratiques agricoles se suivent, mais les apprenants diffuses autour d’eux ces acquis techniques. C’est un satisfecit.

Pour la mise en pratique, nous sommes confiants. A voir comment ils étaient impliqués, nous sommes convaincus qu’ils pourront mettre ces connaissances en pratiques. Déjà l’an passé (2022 la formation e eu lieu à Ouahigouya), ceux qui ont pris part à la formation, nous ont envoyé des vidéos qui montrent la pratique et la restitution aux autres. Et, c’était très bien fait. Donc nous sommes confiants. »

 

La formation a été pour les stagiaires un moment de pratique

 

Pour la participation des femmes ?

Awa Pacéré de la commune de Zitenga dans la province de l’Oubritenga. Elle est la présidente de la coopérative Tégawendé de Zitenga. Elle a beaucoup appris, elle aussi. Elle partage ici sont ressenti : elle est comblée pour avoir pris part à cette formation. « Nous avons appris comment exploiter une superficie donnée. Nous travaillions au hasard, avec jusque notre force physique, sans connaitre ses tenants. Mais nous sortons d’ici, sachant qu’il faut tout préparer murir l’idée et appliquer des techniques d’exploitation. Comme exploite-t-on un hectare ? comment préparer le champ, quelle quantité de matière organique appliquée pour un meilleur rendement, tout ça nous a été enseigné. Nous avons été éclairés. »

Awa PACERE de Zitenga, venue réapprendre à cultiver, elle a appris à exploiter un champ, selon elle cette formation lui est bénéfique

 

Les travaux champêtres étant réservés, la plupart du temps, aux hommes qui généralement sont ‘chefs’ de famille et que la femme est confrontée à la problématique de la propriété de la terre, on pourrait se dire que la participation des femmes à cette cession de formation est inutile.

Mais pour le formateur Adama Sinou, « aujourd’hui beaucoup ont compris qu’il faut impliquer tous les membres de la famille dans le processus de production, notamment celle de la femme. Si elle est impliquée, elle peut contribuer à la production.  La plupart des femmes qui ont pris part à la formation ont des terrains exploitables. Elles ont compris ici que leurs entreprises ces sont leurs champs. Et la productivité de l’entreprise ira avec les techniques et bonnes pratiques à adopter. »

Pour Awa Pacéré, c’est même un formation bienvenue pour les femmes: « Cette formation même est très bien pour les femmes. Ça nous permet de nous exprimer là-dessus et de suppléer aussi les chefs de famille. A travers les femmes, les bonnes pratiques peuvent être distillées dans la société. Nous allons partager avec les autres femmes et nos enfants ».

Le PAIF-PME ambitionne former deux cent (200) promoteurs agricoles sur les meilleures pratiques agricoles. Ces sessions de formation permettront aux bénéficiaires d’être mieux outillées sur les techniques ressentes et innovantes de production, de transport et de conservation des produits céréaliers pour une meilleure rentabilité. Ces sessions de formation doivent être pratiques afin de permettre aux participants de mettre en appliquer les connaissances apprises.