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Transformation de produits locaux : 50 femmes du centre ouest formées sur la formulation de recette et maitrise de procédés

Le PAIF-PME a engagé une formation sur les bonnes pratiques de transformation en agroalimentaires au profit de cent (100) femmes des régions du Centre-Ouest et Sud-Ouest du Burkina. Du 28 novembre au 02 décembre 2022, à Koudougou, s’est tenue la formation au profit des femmes du centre ouest.

Satisfaite de cette formation assurée par Kam et ses collègues a concerné la transformation agroalimentaire, l’usage des produits locaux. « Nous ne savions pas que nous pouvions utiliser le maïs et le mil pour faire des biscuits », témoigne une des participantes, sexagénaire. Une participante autre échange avec nous et poses ses préoccupations : « si nous avons les composants, nous allons mettre le savoir appris en pratique et nous allons aussi l’apprendre à nos enfants »

Cette formation est d’un enjeu majeur pour les bénéficiaires, en ce sens qu’elle contribue, sans doute, à l’amélioration de la qualité de leurs produits et à l’accroissement de leurs chiffres d’affaires. Les femmes ont travaillé sur les produits locaux. Les céréales et le manioc ont été étudiés et leur transformation apprise aux femmes qui ont trouvés extraordinaire le fait de pouvoir fabriquer de nombreux produits avec ces produits.

Leurs capacités techniques sur les bonnes pratiques d’hygiène, de formulation de recettes, et de maitrise des procédés de fabrication ainsi que sur les protocoles de bonnes pratiques de fabrication (contenant les proportions, les barèmes, les durées…), pour chaque produit ont été renforcées.

Cette formation a aussi renforcé les aptitudes techniques des femmes transformatrices agroalimentaires sont renforcées et, elles maitrisent maintenant les meilleures technologies de transformation des produits agricoles. Mieux, les femmes transformatrices sont initiées dans la gestion de la qualité des produits au sein des unités de transformation.

Une étude commanditée par le PAIF PME en 2020 a permis d’identifier des écarts entre les formations proposées en général au Burkina Faso et les besoins des entreprises.  D’abord, il y a la disponibilité de l’offre en services de renforcement des capacités, mais cette disponibilité et la qualité des services de renforcement des capacités n’est pas toujours accessible.

Les formations techniques, la formation au respect des normes et certification des produits sont des formations qui ne sont pas vraiment disponibles. Or, selon l’étude, ces formations constituent un besoin occupant le premier rang de pour les filières agricoles et la transformation agroalimentaire.

C’est la raison pour laquelle cette formation au profit des femmes est inscrite au sein de la composante 3 du projet comme une activité importante. Et, les femmes formées de le témoigner par leur engouement et assiduité durant tous ces jours de formation.

En plus, les femmes sélectionnées ont été sensibilisées sur la bonne gestion des déchets issus de la transformation des produits agricoles pour une meilleure protection sanitaire et environnementale.