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Utilisation sécurisée des pesticides : le PAIF PME forme des producteurs dans la région des cascades

Les participants à cette session ont exprimé leur satisfaction à la fin de la formation. C’est une formation pratique qui permet aux producteurs d’appliquer directement sur le terrain les connaissances apprises. Ouverte le lundi 13 février, elle a pris fin le mardi 14 février à Banfora (région des cascades) pour se poursuivre dans la région des Hauts-Bassins. La session a été animée en collaboration avec la Chambre nationale d’agriculture (CNA)

Romaric Alex Zongo Spécialiste sauvegarde environnementale et sociale du PAIF PME (droite) et Jonas Kaboré (Gauche) formateur de la Chambre nationale d’agriculture

 

L’objectif global de cette activité   est de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des producteurs pour une meilleure prévention et gestion des nuisibles. Les producteurs bénéficiaires de cette formation sont pour la plupart des maraîchers, des responsables des organisations paysannes capables de faire une restitution de la formation à leurs membres dans les structures de base. Ainsi, à l’issue de cette séance, les participants seront outillés pour reconnaitre et identifier des nuisibles et certaines phytopathologies. Aussi, pourront-ils de façon sécurisée utiliser les pesticides. Ils ont acquis des méthodes alternatives aux pesticides chimiques de synthèse.

 

Après la formation es participants ont fait la photo de famille

 

Les producteurs ont appris à reconnaitre des pesticides homologués, compris l’importance de leur utilisation utilisation. Enfin, les producteurs ont connu les effets qu’ont les pesticides utilisés sur l’environnement et la santé humaine et animale ainsi que le cadre institutionnel et juridique de gestion des pestes et pesticides au Burkina Faso. Les sessions se sont déroulées sur deux (02) jours.

Le premier jour consacré à des la présentation en salle, une étude de cas sur la reconnaissance des nuisibles sur une culture, travaux dirigés en plénière, suivi d’échanges avec les participants. Le deuxième est consacré à la pratique sur un site  identifié à cet effet. « Les participants seront ensuite regroupés de nouveau dans la salle de formation pour une mise en commun et synthèse des différents modules abordés en théorie et en pratique. Une évaluation à travers une fiche de questionnaire des participants sur les différentes thématiques abordées viendra mettre fin à la session », selon Jonas Kaboré de la Chambre nationale d’agriculture, par ailleurs formateur.

Fousseiny Soma, de la commune de Niangoloko est participant à cette formation à Banfora. Pour lui c’est une formation fort intéressante pour les producteurs. « Déjà sur le terrain, nous voyions les nuisibles, mais nous ne connaissions pas les nom et l’ampleur des dégâts qu’ils sont capables de faire. Donc cette formation est la bienvenue pour nous, chaque nuisible avec sa méthode de combat et les type de pesticides appropriés », confie-t-il, satisfait.

 

Jacque Traoré est le Secrétaire général de la Chambre régionale d’agriculture (CRA). Toute la formation s’est déroulé en sa présence

 

Le secrétaire général de la chambre régionale d’agriculture, exprime aussi son satisfecit à la fin de la formation. « Ce que nous avons appris est important pour l’amélioration de nos pratiques. C’est une formation qui va permettre aux participants d’aller restituer le contenu aux autres.  En produisant et en remettant une attestation aux participant est aussi une bonne chose en ce sens que cela les amène à mieux s’impliquer dans tout ce qui va désormais concerner les nuisibles, les pesticides et les procédés », selon le SG Jacques Traoré

 

Tata Ouattara, Trésorière de la chambre régionale d’agriculture des Cascades

Pour la doyenne des participants, « si je suis toujours parmi vous c’est parce que je me demande pourquoi je ne peux pas retourner dans le passé. C’est pour vous dire de mieux apprécier ce genre de formation pour partager avec les autres. Il ne faut pas être égoïste. Il faut apprendre, acquérir des connaissances et partager ses connaissances ? c’est ça qui pourra nous permettre de nous en sortir. », dit Tata Ouattara, trésorière de CNA, doyenne du jour

Cette formation s’inscrit dans la perspective de la lutte antiparasitaire, répondant à une étape de mise en œuvre des actions d’atténuation des impacts négatifs probables liés à l’utilisation des pesticides dans le cadre du financement des microprojets des guichets de la Garantie Partielle de Portefeuille de Crédit (GPPC), agricole et du concours des plans d’affaires. C’est dans cette optique que la Chambre Nationale d’Agriculture (CNA) en tant qu’institution consulaire, représentant la profession Agrosylvopastorale Halieutique et Faunique (ASPHF) a été identifié pour la mise en œuvre des sessions de renforcement de capacité des producteurs sur la reconnaissance des nuisibles des cultures et l’usage sécurisé des pesticides.